Je lève les yeux vers les montagnes :
d’où le secours me viendra-t-il ?
Le secours me viendra du Seigneur
qui a fait le ciel et la terre.

 

Qu’il empêche ton pied de glisser,
qu’il ne dorme pas, ton gardien.
Non, il ne dort pas, ne sommeille pas,
le gardien d’Israël.

 

Le Seigneur, ton gardien, le Seigneur, ton ombrage, se tient près de toi.
Le soleil, pendant le jour, ne pourra te frapper,
ni la lune, durant la nuit.

 

Le Seigneur te gardera de tout mal,
il gardera ta vie.
Le Seigneur te gardera, au départ et au retour,
maintenant, à jamais.

 

Ce dimanche 19 octobre, nous avons lu ou chanté le Psaume 120, ci-dessus.

C’est une prière qui nous touche tous. En effet, nous avons tous marché sur des chemins bosselés, des rues avec des nids de poules, en forêt en rencontrant des ornières, en balade ou en randonnée sur des chemins en mauvais état… Quelquefois, cela nous a ralenti ou nous a mis en difficulté. Et s’il fait très chaud, ou s’il fait nuit, cela nous contrarie encore plus !

 

En fait, c’est un peu comme notre route vers le Seigneur… elle n’est pas toujours goudronnée, le chemin n’est pas toujours sans heurts. Les routes que nous empruntons sont parfois parsemées de nids de poule, nous sommes souvent obligés de ralentir ou de nous arrêter. Finalement c’est tout notre chemin spirituel qui se trouve chahuté.

 

Heureusement, le Seigneur nous accompagne et pour nous pour réconforter les voyageurs que nous sommes et il nous a donné des chants !

 

Au début du Psaume, c’est une interrogation simple, comme une urgence : un cri authentique vers Dieu. Ces versets expriment nos difficultés de pèlerin au milieu de l’épreuve et notre détresse. Puis la réponse n’est pas seulement un soulagement immédiat, mais la restauration de notre relation à Dieu qui entend celui qui se tourne vers Lui, avec une phrase humble et vraie.

 

Les quatre versets qui suivent, affirment la vigilance continue de Dieu pour son peuple. Ils invitent à la confiance en une garde qui accompagne les déplacements, les départs et les retours, garantissant sécurité durant le voyage de la vie. Ils nous appellent à nous appuyer sur la fidélité de Dieu plutôt que sur nos propres forces.

 

Dans les versets suivants, l’image de l’ombre implique que nous sommes dans la proximité et l’intimité de Dieu : nous sommes protégés, abrités, contre ce qui nous brûle où nous épuise. Puis nous comprenons à l’évocation du soleil et de la lune, que la protection de Dieu est continue car elle couvre le cycle complet du temps.

 

Les quatre derniers versets affirment que Dieu est à la fois Créateur tout-puissant et gardien personnel. Cette promesse nous appelle à déposer nos craintes, nos peurs, nos découragements et à marcher en confiance tout en restant actifs et sages. Ils nous invitent à la confiance active, à un repos confiant dans l’accompagnement de Dieu, et à vivre notre(nos) route(s) avec courage en sachant que nous ne sommes pas abandonnés.

 

Que Dieu conduise chacun de nous pendant notre voyage !

 

Une paroissienne

 

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