« Le Seigneur vient. Ne le cherchez pas dans le passé, ne l’attendez pas dans le futur : accueillez-le aujourd’hui. »

 

L’Avent n’est pas une attente passive, ni impatiente du calendrier, c’est une préparation active du cœur, un voyage intérieur. Un voyage qui commence par une invitation de JEAN le BAPTISTE à laquelle il faut répondre : « PREPAREZ LES CHEMINS DU SEIGNEUR ».

Cela signifie enlever les pierres (nos rancœurs, nos colères), combler les ravins (nos manques d’amour et de charité) et aplanir les montagnes (notre orgueil, notre manque d’humilité).

 

Dans notre monde de l’instantané, l’Avent nous réapprend la valeur du temps.

Oui, dans le vacarme de nos vies, l’Avent nous offre un espace de silence et de douceur. C’est le moment de ralentir, d’observer, de méditer, de prier …et d’attendre dans la joie celui qui vient.

 

Chaque dimanche, dans cette saison singulière où les jours raccourcissent, la flamme qui s’ajoute à la couronne vient rappeler qu’au cœur de l’hiver, la clarté finit toujours par l’emporter.

L’Avent c’est donc un temps suspendu où le monde semble retenir son souffle, avant la grande lumière.

Oui la grande lumière, car Dieu a fait en Marie de grandes choses pour notre humanité. C’est MARIE elle-même qui nous le confie dans le Magnificat.

Ainsi Marie nous rend témoins de la plus merveilleuse chose qui puisse embellir notre humanité : Enfanter le fils de DIEU, donner un visage à celui qui est au-dessus de tout.

 

Cheminer dans l’Avent, c’est donc marcher dans l’obscurité de l’hiver en gardant les yeux fixés sur la petite lueur qui grandit.

Ce n’est pas attendre un événement passé, c’est laisser Dieu nous rejoindre dans nos vies d’aujourd’hui.

 

Bruno ZMUDA diacre

 

Prière de la Fraternité catéchuménale 6

Seigneur,

En ce temps de l’Avent, je me mets en route vers toi. Aide-moi à ralentir le rythme, à faire silence, et à préparer mon cœur pour ta venue.

Donne-moi la vigilance des veilleurs, pour que je sache reconnaître ta présence dans les petits détails de ma vie, dans le sourire d’un proche ou d’un inconnu.

Apprends-moi à ne pas tout vouloir tout de suite, mais t’accueillir avec confiance.

Donne-moi la joie des humbles, celle de Marie et de Joseph qui, dans la simplicité, ont accueilli l’Incroyable.

Que mon cœur devienne une crèche accueillante, où l’Amour peut prendre corps.

 

Hélène, Manon, Lauryne, Viviane, Paola

 

Télécharger Paroiss’hebdo n°412